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lunes, 30 de mayo de 2022

Memoria tenaz

Atravesando océanos y fronteras todas la migraciones llevan consigo una memoria muy tenaz que alcanza generación tras generación.


En enero de 1907 se  inauguró ramal ferroviario Buenos Aires al Pacífico (BAP) que llega a Villa Jovita. El pueblo se fundó en 1905, ocupando las tierras que habían pertenecido a la tribus ranquelinas hasta 1880.

En 1905 mi abuelo se instala en Coronel Moldes.

En 1910 mi abuela llega a Villa Jovita


"Las imágenes en blanco y negro en las fotografías deben haber remplazado mi memoria, y sin embargo siempre sentí que sus tumbas anónimas eran parte de lo que soy.  Es entonces lo que quedó sin escribir que está escrito en lo que yo soy. Cuanto más dura mi vida, más estoy convencido de que cuando digo "yo", en realidad, me refiero a "nosotros".


"Les images en noir et blanc des photographies ont dû me tenir lieu de mémoire et, pourtant, j'ai toujours eu le sentiment que leurs tombes anonymes faisaient partie de ce que je suis. Ce qui alors est resté non écrit est inscrit dans ce que j'appelle moi. Plus ma vie se prolonge, plus je suis convaincu que lorsque je dis "je", en réalité, je dis "nous".


Siri Hustvedt, Tout ce que j’aimais, 2003

jueves, 2 de junio de 2016

Recuerdos de mi infancia, de la nuestra

Chocolate Aguila
Saludo clave con mis nietos
Choco : nos damos la mano
Late : nos tocamos el pecho del lado del corazon
Águila : hacemos un águila con los dedos de las manos entrelazadas


Nous partîmes cinq cents 

Après avoir vu tous les cinq Le Cid à Avignon, à chaque fois qu'on partait en long voyage on se recitait en haute voix :
Nous partîmes les cinq de la tribu de Regolini
Maintenant, on continue à le reciter mais le nombre change selon la tripulation de la voiture.

...
Hopalong Cassidy !
Así nos llamaba la abuela Chichi para vestirnos a la mañana, nosotros dábamos saltos en la cama y nos tirábamos las almohadas.

Maternidad

(Fragmento)

Mujer: en un silencio que me sabrá a ternura,

durante nueve lunas crecerá tu cintura;
y en el mes de la siega tendrás color de espiga,
vestirás simplemente y andarás con fatiga.

-El hueco de tu almohada tendrá un olor a nido,
y a vino derramado nuestro mantel tendido-,
Si mi mano te toca,
tu voz, con vergüenza, se romperá en tu boca
lo mismo que una copa.
El cielo de tus ojos será un cielo nublado.
Tu cuerpo todo entero, como un vaso rajado
que pierde un agua limpia. Tu mirada un rocío.
Tu sonrisa la sombra de un pájaro en el río…

Y un día, un dulce día, quizá un día de fiesta
para el hombre de pala y la mujer de cesta;
el día que las madres y la recién casadas
vienen por los caminos a las misas cantadas;
el día que la moza luce su cara fresca,
y el cargador no carga, y el pescador no pesca…
-tal vez el sol deslumbre; quizá la luna grata
tenga catorce noches y espolvoree plata
sobre la paz del monte; tal vez el villaje
llueva calladamente; quizá yo esté de viaje…-
Un día un dulce día con manso sufrimiento,
te romperás cargada como una rama al viento,
y será el regocijo
de besarte las manos, y de hallar en el hijo
tu misma frente simple, tu boca, tu mirada,
y un poco de mis ojos, un poco, casi nada…
Pedroni, José
Pour toi dont ton bébé ce prépare à naître... Un poema que me recité tantas veces....

miércoles, 1 de junio de 2016

Lorsque l'enfant paraît Victo Hugo

Lorsque l'enfant paraît

Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris.
Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.

Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre
Fasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambre
Les chaises se toucher,
Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.
On rit, on se récrie, on l'appelle, et sa mère
Tremble à le voir marcher.

Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme,
De patrie et de Dieu, des poètes, de l'âme
Qui s'élève en priant ;
L'enfant paraît, adieu le ciel et la patrie
Et les poètes saints ! la grave causerie
S'arrête en souriant.

La nuit, quand l'homme dort, quand l'esprit rêve, à l'heure
Où l'on entend gémir, comme une voix qui pleure,
L'onde entre les roseaux,
Si l'aube tout à coup là-bas luit comme un phare,
Sa clarté dans les champs éveille une fanfare
De cloches et d'oiseaux.

Enfant, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine
Qui des plus douces fleurs embaume son haleine
Quand vous la respirez ;
Mon âme est la forêt dont les sombres ramures
S'emplissent pour vous seul de suaves murmures
Et de rayons dorés !

Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,
Car vos petites mains, joyeuses et bénies,
N'ont point mal fait encore ;
Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange,
Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange
À l'auréole d'or !

Vous êtes parmi nous la colombe de l'arche.
Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge où l'on marche.
Vos ailes sont d'azur.
Sans le comprendre encor vous regardez le monde.
Double virginité ! corps où rien n'est immonde,
Âme où rien n'est impur !

Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire,
Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,
Ses pleurs vite apaisés,
Laissant errer sa vue étonnée et ravie,
Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie
Et sa bouche aux baisers !

Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j'aime,
Frères, parents, amis, et mes ennemis même
Dans le mal triomphants,
De jamais voir, Seigneur ! l'été sans fleurs vermeilles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maison sans enfants !
Victor HUGO

lunes, 30 de mayo de 2016

Un blog para contar historias a mis nietos

Pourquoi un blog en trois langues :

L'histoire de cette famille est similaire (ou différente ?) à beaucoup d’autres. Les grands parents européens ont quitté ces terres pour partir à la recherche de terres moins hostiles. (Guerres, agriculture de montagne,  héritage de primogéniture).
Ces émigrants ont amené leur langue, leur culture, leur cuisine familiale, leurs histoires et comptines enfantines. Une génération passée, les petits enfants ont gardé tous ces trésors et ils sont repartis à leur tour vers…les terres de leurs ancêtres.
Aujourd’hui, une nouvelle génération a créé à leur tour un foyer, où ? Moins loin, mais pas aussi près pour se voir tous les jours. Leurs enfants gardent la langue maternelle commune (espagnol), parlent entre eux la langue de cette douce France que les a accueillis, et ces deux langues se mélangent selon l’humour du jour avec l’anglais, car cette famille a aussi vécu dans un pays anglophone et une partie y vit aujourd’hui. C’est pour cela que ce blog mélange ces trois langues avec plus au moins de succès. L’objet du blog est de maintenir un dialogue de tous les jours entre une mamie et ses petits-enfants.
De leur laisser quelque part sur la toile des éléments d’une culture d’une famille où l’histoire est toujours presque la même : une famille d’immigrants avec des enfants émigrés.

domingo, 29 de mayo de 2016

Vamos a leer en inglés, francés, español...y muchos idiomas

Una biblioteca para los chicos  del mundo entero

International Children's Digital Library Foundation http://en.childrenslibrary.org/ Un sitio excepcional para compartir buenos momentos de lectura con nuestros nietos. Aqui comparto su mision:
The mission of the International Children's Digital Library Foundation (ICDL Foundation) is to support the world's children in becoming effective members of the global community - who exhibit tolerance and respect for diverse cultures, languages and ideas -- by making the best in children's literature available online free of charge. The Foundation pursues its vision by building a digital library of outstanding children's books from around the world and supporting communities of children and adults in exploring and using this literature through innovative technology designed in close partnership with children for children.